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Groot-Zundert, 1853 - Auvers-sur-Oise, 1890. Après s'être essayé en vain au commerce d'oeuvres d'art et à la prédication, ce fils de pasteur arrive à Paris en 1886 où il demeure jusqu'en 1888. Il habite chez son frère au n°19 de la rue Lepic à Montmartre. Très rapidement, il fait la connaissance de Toulouse-Lautrec. Lautrec et Van Gogh entretiennent d'étroites relations et partagent certaines conceptions sur la théorie de l'art. Van Gogh propose à Lautrec, comme à Gauguin plus tard, de travailler au sein d'un phalanstère d'artistes, mais Lautrec refuse. On attribue à l'influence de Lautrec le départ de Vincent pour le Sud de la France, où il recherche la lumière et la couleur. En novembre 1887, Lautrec, Anquetin, Bernard et Van Gogh exposent ensemble à Paris. Cette même année de 1887, Lautrec a exécuté un magnifique portrait au pastel de son ami Van Gogh.
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1870 - 1929. Louise Weber, dite la Goulue. De souche alsacienne, elle travailla tout d'abord comme blanchisseuse; elle doit son surnom à son immense appétit. C'est M. Astruc qui la fit connaître comme danseuse en l'engageant au Medrano où elle fit ses débuts. Elle se produit ensuite au Moulin de la Galette, à l'Alcazar, à l'Elysée-Montmartre, et au jardin de Paris. De l'automne 1890 à 1895, elle est engagée au Moulin-Rouge. C'est alors la danseuse de cancan la plus aguichante et la plus en vogue. Ses spectacles avec Valentin le Désossé, avec lequel elle danse le quadrille, sont les plus connus. Lorsqu'elle devint trop corpulente, alors que le quadrille avait été interrompu au Moulin-Rouge, elle ouvre une baraque à la Foire du Trône en 1895. Lautrec en réalise les décors. On la retrouve ensuite comme bouquetière au Casino; en 1896, elle est lutteuse à la foire de Neuilly, puis dompteuse au Juliano. Plus tard, elle partage la vie d'un homme qui l'expose comme une bête curieuse sur un stand. Sa déchéance se poursuit. Elle entre comme femme de ménage dans une maison close avant de s'éteindre à l'hôpital Lariboisière à Paris dans la solitude et la misère.
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1834 - 1917. Epouse de René Grenier. Pose comme modèle pour Degas et Lautrec qui éprouve une forte attirance pour cette femme (pas seulement en raison de sa chevelure rousse).
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1861 - 1917- Condisciple de Lautrec à l'atelier Cormon. Ce fils d'un grand propriétaire terrien de Toulouse, qui disposait d'un revenu annuel de 12 000 francs, était marié à Lily Grenier. En 1885, Lautrec habita au 19 bis de la rue Fontaine chez les Grenier dont les réceptions et soirées costumées étaient célèbres.
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1856 - 1913. Peintre amateur et photographe de plein air. Représentant pour la firme de champagne Moët et Chandon, il était réputé pour être un fin connaisseur des «maisons» parisiennes et, bien souvent, il accompagna Lautrec dans ses escapades. Lorsque Lautrec expose avec les «Vingt» à Bruxelles, Guibert est aussi de la partie. Avec son frère Paul, il l'accompagne aussi à Arcachon. En 1896, il s'embarque au Havre avec Lautrec sur le «Chili» à destination de l'Espagne. En 1900, il se rend avec lui à Bordeaux. Le tableau A la Mie le montre aux côtés d'un modèle de Montmartre.
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Paris, 1868-Aix-en-Provence, 1944 Chanteuse et artiste de variétés. Avant de débuter sa carrière, elle est mannequin et vendeuse au Printemps. En 1886, elle fait ses débuts à l'Eldorado; en 1889, elle entre au jardin de Paris et, en 1890, au Moulin-Rouge. En 1891/92, elle triomphe au Divan japonais et à l'Horologe avec des monologues de Maurice Donnay. En 1895, elle part en tournée aux Etats-Unis. Elle doit son succès tant à sa personnalité extravagante qu'à ses chansons plus ou moins équivoques. Sur scène, elle avait l'habitude de porter de longs gants noirs. C'est ainsi que l'a représentée Lautrec qui lui dédia deux albums de lithographies. Après sa carrière sur scène, elle se lança dans l'écriture et publia plusieurs essais sur le thème de la Belle-Epoque.
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Etablissement situé au n°33 de la rue Royal, tenu par l'Anglais Reynolds. Aménagements intérieurs en bois d'acajou. Le propriétaire était un Suisse dénommé Achille, que Lautrec avait l'habitude d'appeler «Vicomte Marquis». Ralph (Randolph), le barman, était très connu. Fis d'une Indienne et d'un Chinois, il servait les clients avec un flegme inouï et préparait des cocktails très savants et très forts. Le bar était fréquenté par des jockeys et des entraîneurs anglais, par les clowns Footit et Chocolat - ce dernier avait pris l'habitude de venir danser ici après son spectacle au Nouveau Cirque - et par les cochers du quartier. Lautrec a réalisé une affiche sur le thème du bar en montrant Ralph, debout derrière le comptoir, en train de servir Tom, le cocher corpulent des Rothschild. L'affiche devait servir de publicité à la revue littéraire américaine «The Chap Book».
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Cabaret sur les Champs-Elysées. S'appelait à l'origine le «Café Pavillon de l'Horologe». Ouvert en 1855, il avait été transformé en café-concert en 1889. En 1891/1892, Yvette Guilbert y donna des représentations. En 1893, il fut racheté par joseph Oller, le propriétaire du Moulin-Rouge qui le rebaptisa les «Jardins de Paris». Lautrec a réalisé une affiche pour le spectacle de la danseuse Jane Avril au jardin de Paris.
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1864 - 1930. Ecrivain et marchand de tableaux. L'un des amis les plus intimes de Lautrec - ils s'étaient connus sur les bancs de l'école. En 1890, Joyant prit la suite de Théo Van Gogh et dirigea la galerie Goupil sur le boulevard Montmartre. Plus tard, il ouvrit sa propre galerie avec Michel Manzi. Exerçant également l'activité de critique, il publia le «Figaro Illustré» dont Lautrec fut l'illustrateur. Joyant organisa les premières expositions de Lautrec et s'employa sa vie durant à faire reconnaître l'oeuvre de son ami. Après la mort de Lautrec, le père d'Henri le nomma exécuteur testamentaire. Joyant a réalisé le catalogue raisonné des oeuvres de Lautrec et rédigé en 1926/1927 la première monographie importante consacrée à l'artiste; celle-ci comporte deux volumes. Avec Gabriel Tapié de Céleyran, le cousin de Lautrec, il fonda le Musée Toulouse-Lautrec à Albi, qui ouvrit ses portes en 1922. En 1900, Lautrec a exécuté le portrait de son ami à la chasse.
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Pseudonyme de l'écrivain polonais Victor Dobrski, ami et voisin de Lautrec lorsqu'il habite au 21, rue Fontaine. Lautrec a réalisé des affiches pour ses romans «Reine de Joie» et «Babylone d'Allemagne».
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Ecrivain et ami de Lautrec, né en 1872. En 1889, il fonde avec Auguste Jeunehomme «La Revue Blanche», un magazine dédié aux artistes de l'avant-garde, pour lequel Lautrec réalise une affiche. En 1897, Lautrec brosse le portrait de Leclercq, que ce dernier offrira au Louvre en 1920 (il est désormais au Musée d'Orsay). En 1921, il publie un opuscule sur la vie de Lautrec à Paris.
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1863 - 1927. Anne-Marie Marcelle Bastien, dite Marcelle Lender. Artiste de variétés. Elle monte sur les planches pour la première fois à l'âge de 16 ans au Théâtre Montmartre, puis au Gymnase. Elle remporte ses plus grands triomphes dans des revues au Théâtre des Variétés sur le boulevard Montmartre et, en février 1895, avec l'opérette «Chilpéric» de Florimond Hervé où elle danse et chante. Lautrec a exécuté un portrait de Marcelle Lender et l'a représentée dans de nombreuses lithographies.
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Danseuse espagnole, se faisait aussi appeler Georgette. La Macarona remporta de grands succès au Moulin-Rouge où Lautrec fit sa connaissance. Elle figure dans sa toile Au Moulin-Rouge. Elle était éprise d'un prince qui lui offrit une villa à Bécon-les-Bruyères. En 1895, elle décéda des suites d'une opération.
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1849 - 1915. D'origine italienne. Marchand d'oeuvres d'art, graveur, typographe et ami de Degas. De 1881 à 1893, il dirige le service imprimerie et photographie de la galerie Goupil au n°9 de la rue Chaptal. En 1890, il devient directeur de la Galerie Boussod. Plus tard, il ouvre avec Maurice Joyant sa propre galerie pour promouvoir les jeunes artistes de l'avant-garde. En 1893 et 1896, il expose des oeuvres de Lautrec. Sa collection personnelle qui contenait des oeuvres de Manet, Pissarro, Degas et Gauguin fut vendue aux enchères en 1911.
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Nancy, 1859 - Paris, 1913. Collectionneur, journaliste et critique dans de nombreux journaux et revues. Inspecteur des beaux-arts, puis inspecteur général des musées de province. Depuis 1892, ami et protecteur de Lautrec.
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Chanteuse, épouse d'Alfred Natanson. Se produit en 1900 au Théâtre Antoine, dans «La Gitane» de Jean Richepin. Lautrec a composé une affiche pour ce spectacle. Alfred Natanson avait sans doute commandé à son ami Lautrec cette affiche qui ne sera jamais placardée. Lautrec a également exécuté son portrait pour la couverture de la revue «L'image ».
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Né en 1859. Secrétaire dans un commissariat de police parisien et ami de Lautrec. A écrit des romans dont l'action se déroule le plus souvent dans les bas-fonds de Paris. Son roman «La Lutte pour l'Amour» inspira à Lautrec le portrait Alfred la Guigne.
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La danseuse et chanteuse anglaise se produisit à Paris avec un corps de ballet qu'elle quitta par la suite pour un engagement rue Fontaine à Paris. Elle était très liée avec Jane Avril, mais elle n'obtint pas autant de succès. Lautrec réalisa une affiche pour sa tournée aux Etats-Unis.
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