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Plus connu sous le nom du «Père la Pudeur». Le jour, il était photographe, la nuit, inspecteur de la police des moeurs chargé de surveiller les cabarets. Au cours des spectacles de danse exubérants et érotiques, il devait veiller à ce que les danseuses ne lèvent pas trop haut leurs jupes, surtout pendant le «quadrille naturaliste» si en vogue, et à ce que les dames soient suffisamment habillées sous leurs jupes. Lautrec a représenté de nombreuses fois Coutelat dans l'exercice de ses fonctions.
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Pensionnaire de la maison de la rue des Moulins et modèle de Lautrec. On la reconnaît aisément à son nez pointu, notamment dans la composition Au Salon de la rue des Moulins ou dans l'étude au pastel et le tableau du même nom, où elle est assise sur le sofa en arrière-plan, à gauche de la composition.
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Le bordel le plus luxueux de Paris, situé au 24 (n° 6 aujourd'hui) de la rue des Moulins, aux décors très pompeux, avec des miroirs, des lambris et de confortables divans violets et rouges. Entre 1891 et 1895, Lautrec y travaille et y habite parfois pendant plusieurs jours. Cette période voit naître de nombreuses études sur la vie intime de la maison et de ses pensionnaires. Mireille était la favorite de Lautrec dans cet établissement. Sur la toile montrant le salon, elle est assise au premier plan.
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1864 - 1902. Acteur à la Comédie-Française où sa soeur Jeanne Samary, très célèbre, se produit également. Elle servit plusieurs fois de modèle à Renoir. Lautrec a brossé une caricature d'Henry Samary lorsqu'il interprète le rôle de Raoul de Vaubert dans la comédie «Mademoiselle de la Seiglière» de Jules Sandeau (1811 - 1883).
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Photographe. Il habitait sur la butte Montmartre, au n° 53 de la rue Rodier. Son atelier qui se trouvait sur la place Pigalle, au n° 9, existait encore dans les années soixante. Par l'intermédiaire de Maurice Guibert, Lautrec avait fait la connaissance de Sescau qui devint l'un de ses amis les plus proches. A deux reprises, Lautrec a représenté Sescau comme un personnage marginal de sa composition; Sescau a souvent photographié Lautrec. En 1896, Lautrec a réalisé une affiche pour lui.
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Cabaret pour homosexuels des deux sexes, situé au n° 29 de la rue Henri Monnier (anciennement rue Bréda), tenu par la corpulente Madame Palmyre, qui ressemblait à son bouledogue Bouboule. «Mousieur Henri» était depuis 1896 l'un de ses clients favoris. En 1897, il logea pendant quelque temps dans ce cabaret.
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Bar de marins anglais situé dans le port du Havre, rue du Général Faidherbe, où Miss Dolly était employée comme chanteuse et serveuse. Lautrec fréquenta l'établissement en juillet 1899. Le bar subsista jusqu'en 1940. L'action du roman de Charles le Goffic, «Le Payse» (1930), se déroule en partie au Star.
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1869 - 1930. Gabriel était un cousin de Lautrec et sans doute son meilleur ami. Il fit des études de médecine à Paris chez Péan et, en 1899, soutint sa thèse de doctorat. Cette scène a suggéré le motif de la dernière toile de Lautrec. Après la mort de Lautrec, Gabriel entreprit des démarches auprès de la ville d'Albi pour que la rue dans laquelle Henri était né porte le nom de l'artiste. Avec Joyant, il fonda le Musée Toulouse-Lautrec à Albi, auquel il légua des oeuvres de sa collection. Lautrec a représenté de nombreuses fois son ami, reconnaissable à sa silhouette mince (notamment dans un couloir de théâtre, et au volant d'une voiture).
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Bourg de Bessines (près de Limoges), 1867 - Paris, 1938. Marie-Clémentine Valade, dite Suzanne Valadon. Enfant illégitime et abandonnée, elle grandit à Montmartre; à l'âge de 18 ans, elle met au monde un fils illégitime qui deviendra un peintre de talent connu sous le nom de Maurice Utrillo (1883 - 1955) Elle travailla comme blanchisseuse, avant de devenir trapéziste au cirque ambulant «Molier». A 15 ans, une chute de trapèze l'oblige à gagner sa vie en posant comme modèle, notamment pour Puvis de Chavannes - son amant - mais aussi pour Renoir, Lautrec et l'impressionniste italien Federico Zandomeneghi (1841 - 1917) qui vivait à Paris. Elle fut très acclamée dans la bohème de Montmartre et commença à peindre, sous l'incitation et les conseils de son entourage (Lautrec, Degas, Renoir). Valadon a été très proche de Lautrec pendant quelque temps et l'on raconte qu'elle voulait l'épouser. Lorsqu'il découvrit son dessein, il la quitta. A la suite de cette rupture, elle voulut se suicider. Lautrec a pris Valadon comme modèle à maintes reprises, en lui donnant parfois les traits d'une buveuse.
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1843 - 1907. Etienne Renaudin, dit Valentin le Désossé. Ce fils d'avocat originaire de Sceaux fut tout d'abord négociant en vins dans la rue Coquillère. Après l'expropriation de sa boutique, il fit du recouvrement pour son frère notaire, puis vécut de la location d'appartements situés dans la rue de La Motte Piquet. Danseur passionné, Valentin-l'homme-serpent se produisait pour son plaisir au Trivoli Vauxhall, puis il devint maître de ballet au Valentino, chez Mabille, à l'Elysée-Montmartre et présenta des spectacles aux côtés de la Goulue au Moulin-Rouge où il remporta d'immenses succès. C'était également un cavalier enthousiaste que Lautrec rencontrait souvent, de bon matin, au Bois de Boulogne. Lautrec a rendu célèbre dans le monde entier sa silhouette maigre, coiffée d'un chapeau haut-de-forme, telle qu'elle apparaît aux côtés de la Goulue sur l'affiche composée en 1891 pour le Moulin-Rouge.
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Jeune parisienne et voisine de Lautrec, dont il fit la connaissance alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille. Lautrec admirait sa beauté; il la fit photographier et exécuta deux portraits d'elle à l'âge de 17 ans (Brême, Kunsthalle; Albi, Musée Toulouse-Lautrec) à partir de sa photographie.
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Lorsque Lautrec quitta l'hôpital de Neuilly en 1899 après une cure de désintoxication, sa mère demanda à Viaud de prendre son fils avec lui à Bordeaux, pour l'empêcher de boire. Mais il parvint à tromper la vigilence de Viaud en se faisant confectionner une canne qu'il remplissait d'alcool à l'insu de tous. Lautrec habita durant quelque temps chez les Viaud et sur son yacht, puis loua pour l'hiver un appartement en 1900, pour Viaud et pour lui-même. Viaud avait été amiral; Lautrec l'a représenté sous ces traits dans l'une de ses dernières peintures.
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Lincoln, 1861 - 1934. William Tom Warrener, dit Warner. De nationalité anglaise. A partir de 1885 environ, étudie à Paris à l'Académie Julian. Devient ensuite imprésario et fréquente assidûment les cabarets de nuit où il tente de débaucher les artistes des cafés-concert. Lautrec l'a pris plusieurs fois comme modèle, notamment en 1892 pour une lithographie et une toile intitulées L'Anglais au Moulin-Rouge.
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L'amie - et non l'épouse - du peintre Frédéric Wenz qui étudia en 1882 avec Lautrec à l'atelier Cormon. |
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