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Trefford, vers 1865 - 1928. Peintre paysagiste. Lié avec Lautrec depuis 1888, il l'accompagne avec Anquetin à Bruxelles, Amsterdam et Haarlem en 1894. Par son intermédiaire, Lautrec fait la connaissance de Degas. |
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Café-concert sur les Champs-Elysées, tenu par Pierre Ducarre qui était aussi le gérant de l'Alcazar d'Eté. Pour son spectacle aux Ambassadeurs en 1892, Aristide Bruant demanda à Lautrec de réaliser l'affiche aujourd'hui si célèbre. |
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Etrepagny (Eure), 1861 - Paris, 1932. Etudie en 1882 à l'atelier Cormon avec Lautrec et Emile Bernard notamment; il prendra plusieurs fois la défense de son ami Henri qui doit subir les mauvaises plaisanteries de leurs condisciples. En 1886/1887, il expose avec Bernard et Lautrec au Café Tambourin à Paris. En 1894, il entreprend avec Albert et Lautrec un voyage en Belgique et en Hollande. Il restera toujours en contact avec Lautrec.
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May Egan, dite May Belfort. Chanteuse irlandaise, elle donne ses premières représentations à Londres. Elle ne reste que peu de temps à Paris où elle se produit à l'Eden Concert, au Jardin de Paris, à l'Olympia, à la Parisiana, aux Décadents et au Petit Casino. Le plus souvent, elle chante des chansons enfantines plus ou moins équivoques d'une voix aigrelette. Certains ont dit qu'elle avait un côté sadique, avec une prédilection pour les serpents et les crapauds. Elle entretenait des relations lesbiennes avec Jane Avril, mais surtout avec May Milton, ce qui donna l'idée à Lautrec d'échanger leurs affiches. Des problèmes de santé l'obligèrent à interrompre avant l'heure sa carrière de chanteuse.
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Besançon, 1866-Paris, 1946. Travaille tout d'abord comme conseiller commercial, puis comme avocat. Ecrivain depuis 1891. En 1895, il devient directeur sportif du vélodrome Buffalo à Neuilly, près de Paris, et rédacteur en chef du «Journal des Vélocipédistes». Lautrec fit sa connaissance à la rédaction du magazine de Natanson, «La Revue Blanche»; c'est Bernard qui introduisit Lautrec dans le milieu de la course cycliste dont il s'éprit aussitôt. Lautrec a peint un portrait de Tristan (collection particulière); deux de ses affiches sont consacrées au thème du cyclisme.
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Bayonne, 1833 - Château de Mouchy-St-Eloi, 1922. Professeur de Lautrec. Elève de Madrazo à Madrid, puis de Cogniet à Paris à partir de 1855. Sa peinture fut influencée par l'école espagnole et par un séjour de trois ans en Italie. Directeur de l'Ecole des Beaux-Arts à Paris, il était l'un des peintres les plus demandés de son époque. Vivement recommandé par Princeteau et Rachou, Lautrec entre en avril 1882 à l'atelier de Bonnat qui se trouve 30, avenue de Clichy. Lorsque Bonnat ferme son atelier pour devenir professeur à l'Académie des Arts, il ne prend pas Lautrec avec lui car il le considère comme un piètre dessinateur.
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Vendeur grossiste de bicyclettes et agent général de Simpson, un fabricant de roues et de chaînes de bicyclette. Pour mieux représenter la firme anglaise, il prend le nom de L.B. Spoke et s'habille à l'anglaise.
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Ami d'enfance de Lautrec. Habite avec lui au 19 rue Fontaine entre 1887 et 1893, l'année de son mariage. Après des études de médecine qui se terminent en 1893, Bourges rédige et traduit des ouvrages de médecine.
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Connue sous le nom de «Madame Armande». Elle avait pris la suite de Madame Sallé au Hanneton, 75 rue de Pigalle, un lieu de rendez-vous très prisé par les lesbiennes. Lautrec fréquenta cet établissement entre 1897 et 1899.
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Courtenay, 1851-Paris, 1925. Poète et chansonnier. Bruant quitta Sens pour Paris où il travailla tout d'abord comme garçon de courses chez un avocat, puis aux Chemins de fer, avant de devenir artiste de variétés. Après l'ouverture de son cabaret le Mirliton, il chante des chansons réalistes et parfois anarchisantes. Bruant lança la revue «Le Mirliton» dans laquelle il publiait régulièrement des illustrations et des tableaux de son ami Lautrec, dont il exposait aussi les oeuvres dans son cabaret. Entre 1889 et 1895, deux recueils de ses chansons sont publiés, avec des illustrations de Steinlen. Il s'agit de complaintes imagées, écrites dans une langue populaire, volontiers argotique. En 1892, alors qu'il était une vedette aux Ambassadeurs, il exigea pour faire son numéro que le directeur de l'établissement, Ducarre, suspende l'affiche de Lautrec dans son cabaret et la placarde dans Paris. Bruant était marié à Mathilde de Tarquini d'Or qui chantait à l'Opéra Comique. En 1895, il se retira à Courtenay. Bruant a également composé un «Dictionnaire de l'argot au XXe siècle» (1901).
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Depuis 1840 environ, certains cafés proposaient, à Paris, des spectacles de variétés et des divertissements populaires; musiciens, chanteurs, danseurs, artistes et comiques s'y produisaient. Quelques-uns de ces cafés, les Folies-Bergère par exemple, sont toujours en vogue aujourd'hui. Pendant les deux dernières décennies du XIXème siècle - à l'époque de Toulouse-Lautrec - les plus populaires étaient les cafés concerts, dont Les Ambassadeurs, Les Décadents, le Divan japonais, l'Eldorado, l'Élysée-Montmartre, les Folies-Bergère, Le jardin de Paris et Le Petit Casino. Lautrec fréquentait avec assiduité ces établissements qui lui inspiraient les thèmes de ses études. Son premier album de lithographies paru en 1893 s'intitule: le « Café-Concert».
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Terme signifiant «bavardage calomnieux», «médisance» et désignant une danse connue en France depuis 1830, qui était dérivée du fandango espagnol. Avant de devenir un spectacle traditionnel à Paris, le cancan était à l'origine une danse de salon tout à fait bienséante; plus tard, elle devint un divertissement où les femmes dansaient en sautant et en lançant joyeusement leurs jambes en l'air sur des rythmes frénétiques. Le «quadrille naturaliste» est un prolongement du cancan.
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Chanteur comique, Caudieux donnait des représentations au Petit Casino, à l'Eldorado et aux Ambassadeurs. Lorsque Lautrec le peint vers 1893, il se trouve au zénith de sa carrière. La même année, Lautrec réalise aussi une affiche pour lui; il figure dans son premier album de lithographies, le «Café-Concert».
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Clown noir originaire de Bilbao, qui se produisait le plus souvent avec son partenaire George Footit, de nationalité anglaise. Tous deux entreprirent une tournée européenne. C'est à Paris, en 1894, qu'ils remportèrent leurs plus grands succès. Après son spectacle au «Nouveau Cirque», Chocolat avait l'habitude de chanter et de danser à l'Irish and American Bar, rien que pour son plaisir.
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Londres, 1868 - Virginia Water, 1909. Peintre et dessinateur anglais. Vécut à Paris de 1890 à 1897 et étudia à l'académie Julian et à l'atelier Cormon. Chez Cormon, il fit la connaissance d'Anquetin et de Lautrec et se lia d'amitié avec eux, fréquentant en leur compagnie le Moulin-Rouge et le Mirliton. Durant son séjour à Londres en 1898, Lautrec habite chez Conder qui le présente à Oscar Wilde et à Whistler. En 1893, Lautrec a exécuté le portrait de son ami en hôte de marque des Ambassadeurs.
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1868 - 1952. René Weill dit Coolus Romain. Écrivain, ami très proche de Lautrec. Ils s'étaient connus dans le groupe de «La Revue Blanche» de Natanson. Ensemble, les deux amis allaient au théâtre et fréquentaient les maisons closes. Coolus affirme qu'il y trouvait la quiétude dont il avait besoin pour écrire. Lautrec a illustré quelques livres de Coolus, dont «Le Bon jockey», «La Belle et la Bête» et «Les Soeurs Légendaires». Il le prit souvent comme modèle. |
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